Community Manager : L’agent spécial Big Data pour Facebook !

Community Manager : Un métier taillé dans le net pour remplir une des plus grandes missions de recensement pour Facebook !

Le big data est en route

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Les réseaux sociaux sont parmi les plus grands collecteurs de données au monde. Ces outils auxquels adhèrent des millions de profils à travers le le monde, laissent la circulation libre à des milliards de mega-octets de données par jour. Facebook entre autre, est devenu en quelques années seulement, un formidable outil de recensement de la population mondiale. Si Facebook avait du embaucher du personnel pour le faire, il n’aurait pas pu avoir une meilleure idée que d’inventer le métier de Community Manager. 

[quote]Le business de demain : Le rapprochement total de la marque et du consommateur au travers d’une relation privilégiée.[/quote]

A l’ère du big data, où beaucoup se posent la fausse question de savoir à quoi cela peut-il bien servir, il faut comprendre que le business de demain passera par un rapprochement total de la marque et du consommateur, au travers d’une relation privilégiée. Le Community Manager a joué le parfait agent spécial pour Facebook pendant toutes ces années. Il a rapatrié l’information sous toutes ses formes, pour l’injecter dans un des plus grands collecteurs de big data. Facebook n’a plus qu’à se servir pour affiner son univers, et offrir aux géants du business online, une parfaite cartographie des consommateurs potentiels pour leurs offres de produits / services. 

L’écrémage du réseau – 1ère étape !

Si on a longtemps parlé d’internautes qui désertaient Facebook, on a pas forcément mis en avant le profil-type qui le délaissait et ce qu’il apportait au réseau. On a bien volontiers laissé la part belle aux chiffres annonçant des tranches d’âges, mais qui à y réfléchir n’était pas la cible principale en matière de business sur du court-terme. Les adolescents iront voir ailleurs pour certains d’entre-eux, mais dans cette course à l’écrémage, on cherche à conserver la valeur-ajoutée du réseau; les entreprises aux budgets non négligeables, et les consommateurs qui affichent des gouts prononcés pour tels et tels secteurs d’activités, marques, services etc…

Si la marque créée de plus en plus de lien avec le consommateur, n’oublions pas que Facebook est LA marque au dessus de tout ce système. Il y a donc un enjeu colossal à resserrer l’étau pour offrir aux entreprises, un terrain de consommateurs privilégiés et fidèles. Peut-on croire que la baisse du reach perdurera sans raisons apparentes ? Où sera le gain dans tout cela ? Le community manager continuera toujours d’alimenter le réseau, et les gros portefeuilles, eux ! seront toujours à l’affut d’opportunités pour faire leur beurre. Pour les grosses entreprises, le community manager sera donc un atout non négligeable, qui se développera encore ou qui se découpera au fil des mois et des années.

L’affinage des profils – 2ème étape !

Pour préparer un terrain favorable aux entreprises / marques, il faut affiner les catégories de profils, et pour cela, il est nécessaire de tester et de prendre parfois des risques sur les habitudes de navigation, entre autre, de l’internaute. Les changements au niveau des profils, du ciblage de la pub, de l’agencement des données et des systèmes de notations… tout y passe pour accoucher d’un modèle le plus pertinent possible, mais sans céder sur la convivialité et le sentiment de parcourir un réseau utile pour l’échange de données. Il faut à ce stade de la mutation du réseau, offrir une infobase de profils facilement lisible comme une carte d’identité. Plusieurs millions d’individus ne se gèrent pas du jour au lendemain pour accoucher du parfait modèle économique. Toutes ces mutations successives, nous amènent à un point B qui deviendra un nouveau centre d’intérêts.

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Le community manager, atout pour l’entreprise qui recherche de la visibilité et du trafic, devra composer sur tous ces changements rencontrés et faire valoir son rôle là où la guerre du reach fait rage. L’affinage continuera donc… mais on arrivera au bout quand la véritable cible sera atteignable.

Facebook entre dans une nouvelle forme de business

Pourquoi autant de changements et d’ajustements, si ce n’est pas pour en tirer profit ? 2 types d’orientations peuvent en découler :

1. La vente des données.

2. L’exploitation de ces données

[quote]le big data n’est pas un phénomène nouveau[/quote]

Les 2 sont envisageables, mais l’orientation qui nous intéresse ici, est comment Facebook tire profit de cette collecte de données qui s’est fait durant de nombreuses années. Pouvoir faire cohabiter le droit des internautes avec les attentes des entreprises au  niveau international est le défit à relever, pour ne pas perdre de vue le modèle. Si on prend le temps de réfléchir intelligemment, le big data n’est pas un phénomène nouveau. La plus grosse difficulté a toujours été de trouver le collecteur sur un domaine spécifique; c’est un univers où les prestations sont couteuses si on cherche sérieusement le côté pointu des données.

Si on se réfère par exemple à une donnée qui est de plus en plus collectée pour un oui ou pour un non; la date de naissance en l’occurrence, elle profitera principalement au secteur bancaire. C’est d’ailleurs très risible de constater les raisons mises en avant pour s’approprier cette date. Chaque recoin collecté sur la vie d’une tierce personne, vient alimenter un vaste réseau de recensement, où il est possible de retracer les faits et gestes de n’importe qui… parfois même en temps réel !

Facebook a donc aujourd’hui une des plus grosses bases de données au niveau mondial. Ils peuvent s’assurer encore de longues années de profits financiers. Nous ne chercherons pas à connaitre la face cachée de tout cela, mais il n’est pas difficile de faire certains rapprochements. La partie visible, nous montre un réseau social où il va sans dire que le but est de faire payer l’internaute à chaque pas entamé. Et paradoxalement, on paie aussi pour rester visible ! 

Facebook tire donc profit de cette base de données pour étudier chaque recoin de la vie de l’internaute. Il peut ainsi offrir un service à l’intelligence virtuelle, capable de répondre à votre besoin en « temps réel », c’est ce vers quoi le réseau tend ! et ce serait le graal suprême d’y parvenir, pourvu que le portefeuille du consommateur suive le rythme ! 

En Conclusion

Facebook est devenu dés lors le centre du big data incontournable, et ce pour les entreprises désireuses de toucher le consommateur au plus près de ses besoins en terme de produits et / ou services. Le community manager a joué et continuera à jouer le rôle d’un diffuseur d’informations pour affiner son offre autour de son entreprise. Mais l’entreprise qui a le contrôle de tout ce système, reste incontestablement Facebook. Il suffit de parfaire l’algorithme pour voir un modèle qui deviendra vite indispensable, si on les juge suffisamment intelligent pour ne pas laisser partir les plus grosses machines à cash. Peut-on réellement croire à la fin de Facebook au travers de la baisse du reach ? Bien sur que non ! Tout ceci devrait pousser vers la pertinence sans oublier la mobilité qui explose en parallèle… peut-être une piste de ce côté-là ! 

Le community manager a donc encore de beaux jours devant lui pour diffuser son contenu, surtout au sein des structures brassant de gros budgets et nécessitant la pérennité de leur visibilité. Si on regarde juste quelques années en arrière, ces mêmes entreprises achetaient des milliers de fans pour un résultat qui n’était le reflet que d’une compétition entre marques. L’égocentrisme coute cher ! Mais pour celui qui a les moyens, pourquoi se priver et vouloir partir pour un univers qui n’a encore rien de mieux à offrir ? (à méditer) 

Aujourd’hui, que représente selon vous Facebook pour les marques et le community manager ?

A propos de l'auteur

Laurent Bour

Laurent Bour

Passionné par le Community Management et les nouveaux leviers marketing, j'arpente le net depuis ses débuts et les médias sociaux depuis 2005. Animateur de communautés et fondateur du projet du Journal du Community Manager, je développe en parallèle un projet autour de la valorisation des contenus. J'aime principalement rédiger dans une dimension visionnaire et d'analyse, tout en apportant mes points de vue sur le community management entre autre. J'aime cuisiner... et c'est aussi une passion.

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