Le groupe vient de lever 24 millions d’euros, l’une des plus importantes levée de fonds dans le secteur, en Europe, ces dernières années.
Si certains en doutaient et parlaient déjà du déclin du réseau social, celui-ci vient de prouver qu’il a de la suite dans les idées et qu’il n’entend pas se laisser distancer (trop) par son concurrent principal Linked’IN. Le challenger compte bien le rester et pour ça, il a bien compris qu’il lui fallait diversifier ses fonds, voire davantage (une entrée en bourse bientôt ?), soyons fous!
Le FSI poursuit donc ses investissements dans le secteur du numérique à hauteur de 10 millions cette fois et démontre ainsi, la valeur que prend le réseau professionnel dans le secteur numérique.
Viadeo dans son communiqué espère offrir à ses 45 millions de membres ainsi qu’aux marques employeurs des services accrus en mobilité ou autre social CRM lui permettant d’accroître ses services « communautaires »…
Mais la question qui se pose, ou plutôt les deux questions que je me suis posées en compagnie des personnes que je formais sur le réseau: « est-ce la fin de la gratuité ? »
Faudra t-il payer pour accéder à d’autres services outre le simple fait d’être « visible sur le réseau et sur la toile »? Les avantages dont je parlais à mes élèves comme la constitution d’un réseau grâce à son carnet d’adresse ou encore « rejoindre un groupe » se dissipent peu à peu au profit d’autres plateformes qui vont venir remplacer le CV en ligne du type « Doyoubuzz » ou même Twitter, pour le réseau et la veille sur les offres d’emploi dans certains secteurs notamment le Web.
Aujourd’hui, une fois sur deux le réseau vous demande d’accéder à la formule premium lorsque vous tapez sur qui a consulté votre profil ou encore sur le module de recherche…
Peut-on imaginer que Viadeo monétise les dernières fonctionnalités qui lui donnent encore de l’attrait sous peine de se tirer une balle dans le pied?
Le réseau en évoluant et en monétisant de plus en plus ses services, ne prend-il pas le risque de perdre ce qui faisait sa force : une marque employeur orienté PME/TPE et des utilisateurs qui désertent de plus en plus la plateforme au profit de ceux qui en ont le budget ?